Divorce: Les enfants après la séparation
DEUX POIDS DEUX MESURES
Depuis des années, l'on a pu à bon droit avoir le sentiment que l'exercice conjoint de l'autorité parentale était totalement dévoyé et que c'est ce mode de vie après la séparation qui a fait l'objet de Lois alors que la jurisprudence de la Cour de Cassation l'avait reconnu depuis longtemps, était en définitive qu'un leurre destiné à calmer les ardeurs guerrières des pères égalitaires cherchant à obtenir le droit de vivre avec leurs enfants.
En effet, il fallait être bien naïf pour ne pas se rendre compte que, c'était bien entendu celui qui avait la domiciliation des enfants qui, en définitive détenait le pouvoir et, en dehors des hypothèses rares de couples s'entendant bien, force était de constater que le père était totalement exclus des décisions importantes concernant leurs enfants.
Bien peu, parce on ne leur disait pas, avaient recours au Juge au moment où, des décisions importantes étaient prises sans leur accord et même sans qu'ils en soient informés. Un exemple récent vient de marquer, si besoin est le mépris absolu dans lequel l'administration et les institutions ont des pères.
A l'occasion de la rentrée scolaire 1999, bon nombre d'entre eux, se sont aperçus que leurs enfants avaient été déscolarisés au cours de l'été sans qu'on ne leur demande leur avis. Or, le principe de l'exercice partagé de l'autorité parentale ne signifie pas que les parents doivent continuer à vivre toutes les décisions quotidiennes de leurs enfants après la séparation mais que, lorsque des décisions importantes sont à prendre, sur la santé, la moralité, l'orientation scolaire et professionnelle, ces décisions doivent être prises d'un commun accord, à charge pour celui qui l'a prend d'en référer à l'autre et d'éventuellement saisir le Juge en cas de contentieux.
Quelle décision est plus importante que celle de décider de l'avenir scolaire d'un enfant. Or, tous ces pères se sont rendus compte que, les Directeurs d'établissements scolaires radiaient allégrement les enfants et donnaient des exeat alors même qu'il n'avait jamais été consulté. Curieusement et, au même moment, un père isolé, qui avait à force de courage et de ténacité obtenu la domiciliation de ses filles, décidait de demander la radiation de l'une d'entre elle.En effet, cette enfant était scolarisée à plus de 30 Kms du domicile de son père, dans l'école qu'elle fréquentait à l'époque où elle vivait chez sa mère. Le père avait considéré qu'il était bien plus intelligent de la scolariser dans l'école proche de son domicile évitant ainsi à sa fille 60 Kms de déplacements par jour.
Et, il arriva ce qui devait arriver : Le directeur de l'école qui, bien entendu, ne s'était jamais préoccupé de demander aux pères s'ils étaient d'accord dans l'autres dossiers, réclama l'aval de la mère. Compte tenu du contentieux et de l'imminence d'une audience devant la Cour d'appel de MONTPELLIER, la mère refusa de donner son accord et, sur les instances de l'Inspection de l'Académie, le Directeur de l'établissement refusa de donner le certificat de radiation. Bien plus, l'Inspection d'Académie et le Rectorat firent parvenir au père, avec copie pour information au Juge aux Affaires Familiales, ce qui est suffisamment rare pour être souligné une correspondance en indiquant qu'il n'était pas question que l'enfant soit radié sans l'accord de la mère.
A bon entendeur salut : " Que vous soyez riches et puissants, hommes ou femmes, vous ne serez pas traité de la même façon ".De grâce, que les médias manifestement qui sont totalement désinformés, et les institutions cessent de rabâcher que les mentalités évoluent et que la situation des parents de la séparation s'éclaircie. La pratique quotidienne permet à l'heure actuelle de constater que, jamais les pères ou plutôt devrions nous dire les enfants n'ont jamais été aussi mal traités dans la séparation. On rabâchera une fois de plus que maltraiter l'un des parents de la séparation est en fait un geste attentatoire à la stabilité et au bonheur des enfants. Que tous ceux qui ont eu à subir ce genre d'avanie se fassent connaître. Il sera temps de saisir le Ministère de la Justice et le Garde des Sceaux.
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