Vous avez été nombreux à réagir à la lettre qu’un client adressait à ses enfants et m’autorisait à publier dans " Les chroniques d’un avocat engagé ".
La grande majorité d’entre vous a apporté un soutien inconditionnel à ce père, certains même touchés par le problème, m’ayant, par écrit, avoué avoir éclaté en sanglots en la lisant.
Il serait cependant malhonnête de prétendre avoir fait l’unanimité.
Un commentaire m’est parvenu me mettant personnellement en cause, en affirmant ex abrupto, sans la moindre connaissance du dossier, que «" je n’avais pas fait mon travail ".
J’aurais pu simplifier les choses et retransmettre à mon client ce message, auquel il n’aurait pas manqué de répondre avec véhémence.
J’aurais pu ne pas en parler.
Ce n’est pas le genre de la maison !
J’estime, tout d’abord, que ce père traverse une épreuve suffisamment éprouvante pour que l’on n’en rajoute pas.
Finalement, c’est moi qui suis mis en cause, et comme je n’ai pas l’habitude de me dérober, j’ai décidé de répondre à M O.W. qui ne manquera pas de se reconnaître.
Sachez, Cher Monsieur, que lorsque l’on rentre dans un TRIBUNAL de GRANDE INSTANCE, l’on ne fait pas ce que l’on veut mais ce que l’on peut.
Il est facile, avec des " il aurait dû... ", " il aurait pu... ", etc. de refaire l’histoire.
Mais lorsque vous avez mené 5 procédures devant 5 JAF différents, outre une devant la COUR D’APPEL, procédures qui n’ont jamais abouti...
Lorsque vos avez déposé plusieurs plaintes pour non représentation d’enfants dont une doublée de menaces de mort que le parquet a classé, que voulez-vous faire ?
Se planter en haut d’une grue, rencontrer la Garde des Sceaux et se faire endormir comme cela s’est passé avec l’affaire de NANTES et les associations de défense de Pères ?
NON : Il est des limites au-delà desquelles il est indécent d’aller !!!!
C’est moi qui ai conseillé à ce père, cadre supérieur, d’arrêter.
C’est un homme qui réfléchit et dont le métier est de protéger la vie des autres.
Nous avons ensemble, et de conserve, tout essayé et tout tenté.
Il a eu l’intelligence, avec mon accord complet, de ne pas vouloir récupérer ses enfants par la force.
J’approuve !
Il ne restait plus que l’écriture et c’est ce que nous avons décidé de faire
Il y a longtemps que je sollicite les parlementaires afin qu’une loi impose aux enfants du divorce de prendre connaissance des dossiers de leurs parents, avant toute dévolution successorale.
Cette disposition leur permettrait, voire leur imposerait de lire et de juger en toute connaissance de cause, ceux qu’ils ont parfois méprisé, et licenciés de leur vie de parents pour cause de divorce.
Si cette loi voit le jour, ce père désespéré, qui a été contraint par la justice d’annoncer à ses enfants qu’il ne les verrait plus, pourra éventuellement se consoler de leur absence en se disant qu’un jour, ils sauront ce qui s’est véritablement passé.
La grande majorité d’entre vous a apporté un soutien inconditionnel à ce père, certains même touchés par le problème, m’ayant, par écrit, avoué avoir éclaté en sanglots en la lisant.
Il serait cependant malhonnête de prétendre avoir fait l’unanimité.
Un commentaire m’est parvenu me mettant personnellement en cause, en affirmant ex abrupto, sans la moindre connaissance du dossier, que «" je n’avais pas fait mon travail ".
J’aurais pu simplifier les choses et retransmettre à mon client ce message, auquel il n’aurait pas manqué de répondre avec véhémence.
J’aurais pu ne pas en parler.
Ce n’est pas le genre de la maison !
J’estime, tout d’abord, que ce père traverse une épreuve suffisamment éprouvante pour que l’on n’en rajoute pas.
Finalement, c’est moi qui suis mis en cause, et comme je n’ai pas l’habitude de me dérober, j’ai décidé de répondre à M O.W. qui ne manquera pas de se reconnaître.
Sachez, Cher Monsieur, que lorsque l’on rentre dans un TRIBUNAL de GRANDE INSTANCE, l’on ne fait pas ce que l’on veut mais ce que l’on peut.
Il est facile, avec des " il aurait dû... ", " il aurait pu... ", etc. de refaire l’histoire.
Mais lorsque vous avez mené 5 procédures devant 5 JAF différents, outre une devant la COUR D’APPEL, procédures qui n’ont jamais abouti...
Lorsque vos avez déposé plusieurs plaintes pour non représentation d’enfants dont une doublée de menaces de mort que le parquet a classé, que voulez-vous faire ?
Se planter en haut d’une grue, rencontrer la Garde des Sceaux et se faire endormir comme cela s’est passé avec l’affaire de NANTES et les associations de défense de Pères ?
NON : Il est des limites au-delà desquelles il est indécent d’aller !!!!
C’est moi qui ai conseillé à ce père, cadre supérieur, d’arrêter.
C’est un homme qui réfléchit et dont le métier est de protéger la vie des autres.
Nous avons ensemble, et de conserve, tout essayé et tout tenté.
Il a eu l’intelligence, avec mon accord complet, de ne pas vouloir récupérer ses enfants par la force.
J’approuve !
Il ne restait plus que l’écriture et c’est ce que nous avons décidé de faire
Il y a longtemps que je sollicite les parlementaires afin qu’une loi impose aux enfants du divorce de prendre connaissance des dossiers de leurs parents, avant toute dévolution successorale.
Cette disposition leur permettrait, voire leur imposerait de lire et de juger en toute connaissance de cause, ceux qu’ils ont parfois méprisé, et licenciés de leur vie de parents pour cause de divorce.
Si cette loi voit le jour, ce père désespéré, qui a été contraint par la justice d’annoncer à ses enfants qu’il ne les verrait plus, pourra éventuellement se consoler de leur absence en se disant qu’un jour, ils sauront ce qui s’est véritablement passé.
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