Alternative au divorce ou séparation contentieuse issue de la réflexion d’avocat et des parlementaires chargés par la présidence de modifier les procédures, le droit collaboratif et la procédure participative sont en train de se mettre tranquillement en place dans notre hexagone.
J’appelle de tous mes vœux une réussite complète de ces nouvelles formules permettant d’aborder le divorce de façon différente tant je suis convaincu qu’à terme, et si le pouvoir politique ne le budgète pas, le système judiciaire explosera.
Mais, tout comme Monsieur JOURDAIN faisait de la prose sans le savoir, je me rends compte à la lecture de toutes les revues que nous recevons au cabinet, que je fais de la procédure participative et du droit collaboratif depuis des dizaines d’années.
Combien de fois ai-je répété à mes clients, dans le cadre de procédures contentieuses, qu’il valait beaucoup mieux essayer de s’asseoir autour d’une table et de négocier, quitte à transiger sans avoir obtenu l’intégralité de ce qui était initialement demandé, évitant ainsi de laisser à un tiers, en l’occurrence le Juge, le soin de gérer la vie d’autrui.
Combien de fois ai-je essuyé les refus de mes confrères de nous réunir et sur les quelques 6 200 ou 6 300 procédures que j’ai eu à mener en 32 ans de carrière, je dois à la vérité de dire qu’une seule fois, un de mes excellents confrères de la ville de PERPIGNAN bien connu par ailleurs pour sa spécialisation en matière bancaire et de saisie immobilière, a accepté de se rendre à mon cabinet avec sa cliente afin que nous puissions tenter d’élaborer un protocole d’accord dans le cadre d’un divorce qui sur le plan financier pouvait engendrer des conséquences funestes.
Certes, cette négociation n’a pas abouti mais elle a eu au moins le mérite d’exister.
J’émettrai donc, comme je l’ai fait dans mon dernier guide, des réserves afin d’éviter aux justiciables de fortes déconvenues.
La médiation familiale, et je l’ai répété à plusieurs reprises, ne fonctionne que très mal en France et rares sont les dossiers dans lesquels elle permet d’aboutir à des solutions acceptables.
Je crains que la procédure participative et le droit collaboratif ne subissent le même sort.
Il me semble avoir observé depuis tant d’années que le caractère latin est totalement différent de celui des anglo-saxons qui, eux, sont tout à fait formatés pour accepter des médiations, la participation et la collaboration.
En revanche, les latins que nous sommes ont besoin, semble-t-il, de l’épisode de grand stress pour arriver enfin à comprendre qu’il ne gagneront rien à continuer à se battre.
Loin de moi l’idée, qui va vraisemblablement germer dans quelques esprits taquins, de vouloir favoriser le contentieux au détriment de l’accord ou de la tentative de médiation.
Je souhaite simplement être totalement transparent et continuer dans mes chroniques à relater de façon simple ce qui se passe réellement dans les Tribunaux que nous fréquentons au cabinet à longueur de semaines.
Je prends l’engagement formel de vous informer d’une procédure participative ou d’une collaboration qui aura pu aboutir dans le cabinet ce qui aura, de façon plus générale, fait jurisprudence.
J’appelle de tous mes vœux une réussite complète de ces nouvelles formules permettant d’aborder le divorce de façon différente tant je suis convaincu qu’à terme, et si le pouvoir politique ne le budgète pas, le système judiciaire explosera.
Mais, tout comme Monsieur JOURDAIN faisait de la prose sans le savoir, je me rends compte à la lecture de toutes les revues que nous recevons au cabinet, que je fais de la procédure participative et du droit collaboratif depuis des dizaines d’années.
Combien de fois ai-je répété à mes clients, dans le cadre de procédures contentieuses, qu’il valait beaucoup mieux essayer de s’asseoir autour d’une table et de négocier, quitte à transiger sans avoir obtenu l’intégralité de ce qui était initialement demandé, évitant ainsi de laisser à un tiers, en l’occurrence le Juge, le soin de gérer la vie d’autrui.
Combien de fois ai-je essuyé les refus de mes confrères de nous réunir et sur les quelques 6 200 ou 6 300 procédures que j’ai eu à mener en 32 ans de carrière, je dois à la vérité de dire qu’une seule fois, un de mes excellents confrères de la ville de PERPIGNAN bien connu par ailleurs pour sa spécialisation en matière bancaire et de saisie immobilière, a accepté de se rendre à mon cabinet avec sa cliente afin que nous puissions tenter d’élaborer un protocole d’accord dans le cadre d’un divorce qui sur le plan financier pouvait engendrer des conséquences funestes.
Certes, cette négociation n’a pas abouti mais elle a eu au moins le mérite d’exister.
J’émettrai donc, comme je l’ai fait dans mon dernier guide, des réserves afin d’éviter aux justiciables de fortes déconvenues.
La médiation familiale, et je l’ai répété à plusieurs reprises, ne fonctionne que très mal en France et rares sont les dossiers dans lesquels elle permet d’aboutir à des solutions acceptables.
Je crains que la procédure participative et le droit collaboratif ne subissent le même sort.
Il me semble avoir observé depuis tant d’années que le caractère latin est totalement différent de celui des anglo-saxons qui, eux, sont tout à fait formatés pour accepter des médiations, la participation et la collaboration.
En revanche, les latins que nous sommes ont besoin, semble-t-il, de l’épisode de grand stress pour arriver enfin à comprendre qu’il ne gagneront rien à continuer à se battre.
Loin de moi l’idée, qui va vraisemblablement germer dans quelques esprits taquins, de vouloir favoriser le contentieux au détriment de l’accord ou de la tentative de médiation.
Je souhaite simplement être totalement transparent et continuer dans mes chroniques à relater de façon simple ce qui se passe réellement dans les Tribunaux que nous fréquentons au cabinet à longueur de semaines.
Je prends l’engagement formel de vous informer d’une procédure participative ou d’une collaboration qui aura pu aboutir dans le cabinet ce qui aura, de façon plus générale, fait jurisprudence.
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