TOUS COUPABLES (3) : La limite est franchie
Je livre à votre réflexion et aimerais recueillir de votre part quelques observations par mail.
Une surprenante décision vient d'être rendue par le Juge aux Affaires Familiales d'un grand Tribunal du Sud de la France.
Le père, en conflit avec la mère, se voit, naturellement, comme dans beaucoup de dossiers, accusé d'abus sexuel.
L'affaire fait l'objet d'un classement sans suite.
La mère, décidant que la Justice française n'a rien compris, décide de soustraire l'enfant au père depuis le 7 juillet 2001.
Plusieurs procédures pénales sont en cours et aboutissent, pour certaines, à des condamnations de la mère.
Nous engageons une procédure de référé devant le Juge aux Affaires Familiales.
Une première audience a lieu quasiment un an après l'enlèvement de l'enfant.
Le Juge aux Affaires Familiales, alors que la mère n'est pas présente ni représentée, décide de mettre en place un point rencontre.
Naturellement, la mère ne défère à aucune des injonctions du Juge et ne se présente pas.
Elle est, entre temps, à nouveau, condamnée pénalement.
Le Juge aux Affaires Familiales que nous sollicitons à nouveau fixe une première audience au mois de mars 2004.
L'affaire est plaidée et il demande à ce que des pièces, que nous lui avions déjà données plusieurs fois, soient communiquées.
Il aura fallu une intervention auprès du Parquet Général dont dépend ce Tribunal de Grande Instance pour que, au mois de février dernier, le Juge aux Affaires Familiales rende une décision pointant le mandat d'arrêt qui a été lancé contre la mère mais confirmant la domiciliation de l'enfant avec elleÉ
Ainsi donc, la justice a confirmé la domiciliation d'un enfant au profit d'une mère qui a disparu depuis plus de trois ans.
Que peut-on penser d'une telle décision ?
Commentaires