La presse s’est largement faite l’écho de la publication récente d’un livre paraît-il très « noir » de la résidence alternée.
Et à grand renfort d’entretien, l’auteur de cet ouvrage de référence s’est répandu en annonçant l’apocalypse, stigmatisant tel un Torquemada des temps modernes des décisions de justice qui auraient contraint de pauvres mères allaitantes à interrompre l’alimentation de leurs nourrissons pour les confier une semaine sur deux à des pères dépravés, dépourvus de toute humanité qui vont jusqu’à semble-t-il utiliser des biberons.
Où allons-nous ?
La question se pose de façon cruciale lorsqu’on entend de tels discours.
Nous voilà revenus 20 ans en arrière !
Que font-ils, ces donneurs de leçons, lorsque la toute puissance d’un parent le conduit à tout et n’importe quoi et, à surtout utiliser ses enfants comme arme de vengeance et de destruction massive.
Qu’ont-ils comme réponse à toutes ces procédures de faux incestes générés par des mères fortes de leur impunité ?
Vaut-il mieux pour un enfant d’être nourri au biberon ou de porter toute sa vie la culpabilité de fausses accusations induites par un parent dans le cadre du syndrome d’aliénation que nous connaissons bien.
J’attends avec impatience de débattre du bien fondé de l’égalité parentale dès le début des séparations dont la résidence alternée n’est qu’un des attributs mais, un attribut important.
A leur différence, je fréquente au quotidien la détresse des enfants de la séparation et, j’explore depuis prés de 30 ans les champs catalauniques de la séparation.
J’espère pouvoir bientôt défendre, ce qui fait la force de mon Cabinet : l’expérience sur le terrain qui me conduit à dire oui, encore oui à la résidence alternée.
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