Nos Magistrats ont du vague à l’âme !
Ils se sentent mal aimés et même bafoués par une Garde des sceaux trop directive : comme si Madame Rachida DATI était la première à donner des instructions aux Parquets…
De tous temps et quel que soit le régime les ordres sont descendus de la Place Vendôme.
Ils se disent mal aimés et mal compris.
J’ai même entendu sur France info un Magistrat de MARSEILLE demander à ce que les procès soient retransmis à la radio et/ou à la télévision : chiche !
Je plaidais très récemment devant le juge aux affaires familiales de PARIS, Juge de la Mise en Etat.
Je défendais un père qui était arrivé le matin d’Indonésie.
Il avait traversé la moitié de la terre.
J’avais pour ma part traversé la France.
L’appel des causes achevé, Madame le Président prit trois minutes pour expliquer aux parties que la longueur des plaidoiries d’avocat d’avait aucune incidence sur le rendu de son jugement et de nous accorder 10 minutes soit un peu plus de 3 minutes par enfant, car, il y en avait trois.
Et si ce genre de comédie était enregistré : chiche !
Je prends le pari que nos Juges ne l’accepteraient pas.
Ou alors ils feraient preuve d’un peut de décence devant la détresse des hommes et des femmes qu’ils sont censé juger dans la sérénité et le respect.
Je veux bien admettre que nos Magistrats sont parfois débordés par le nombre de dossiers mais alors, pourquoi collaborer à un système qui ne fonctionne pas.
Le vrai problème est la paupérisation de la justice et non pas son indépendance.
Les Magistrats n’ont pas le droit de grève alors, ils tournent la chose à leur manière en renvoyant par exemple les affaires.
Dans ces conditions, que faire !
Je le rappelle depuis des années dans tous mes écrit : donner à la Justice un budget décent et augmenter le nombre de Magistrats, de greffiers, de secrétaires.
Il faut faire travailler nos fonctionnaires dans des locaux décents.
En contrepartie permettre la mise en cause de leur responsabilité personnelle en cas de faute et non par celle de l’Etat comme dans l’affaire du Président de Chambre qui a récemment signé un arrêt sans le relire, permettant ainsi la remise en liberté d’un dangereux récidiviste.
Gageons que si, mon audience d’hier avait été diffusée à la télévision, le JAF aurait recueilli un franc succès… !
A suivre...
Les commentaires récents