Et tout d’abord une bonne nouvelle.
L’association SOS PAPA qui m’a ouvert les portes de son comité d’honneur aux côtés d’Annie DUPEREY, de Claude SARRAUTE et de bien d’autres représentants illustres de la société dite civile, vient d’être admise dans le giron de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales).
Belle consécration pour cette association fondée par le truculent Michel THIZON, association considérée jusqu’à ces derniers jours comme un électron libre par une presse peu objective qui continue à considérer comme au 19ème siècle que, jusqu’à un certain âge, les enfants n’ont pas besoin de leur père.
Je tiens d’ailleurs à la disposition de ceux que cela intéresse les références de publications américaines et françaises de certains professionnels qui, malgré toutes les couvertures médiatiques dont ils bénéficient ne représentent heureusement pas grand-chose et qui soutiennent cette intenable position.
OUTREAU
Aucun commentaire particulier : tout a été presque dit et, en particulier au cours de l’émission « Mots croisés » sur France2 à laquelle il y a quelques mois, je participais avec quelques Hauts Magistrats et même un ancien garde des sceaux.
Si ce n’est mon coup de gueule en page 29 de mon nouveau « Guide du divorce et de la séparation » :
« Il faut recentrer le débat autour du Juge et lui donner la possibilité matérielle de travailler correctement.
Il faut revoir la rémunération des Juges, leur formation et augmenter leur effectif.
Il
faut les motiver dans leur spécialité et non, nommer n’importe quel
Magistrat, Juge aux affaires familiales parce qu’il n’y avait pas de
poste ailleurs.
En un mot, il faut redonner à la fonction tout son
prestige et, en contrepartie, envisager la possibilité de rechercher la
responsabilité civile de ce nouveau grand professionnel comme l’est
celle de l’avocat.
Il faudra un jour intégrer l’idée que, dans tout système politique un pouvoir a besoin d’un contre-pouvoir.
Or, la justice n’a quasiment aucun frein institutionnel.
Seule demeure la conscience de celles et de ceux qui la rendent… »
RELATION AVEC LES MAGISTRATS
Les avocats ne sont pas non plus épargnés.
Et cela frise parfois la caricature.
Dans un arrêt récent, une Cour d’Appel me prend quasiment à partie en me reprochant de servir dans mes conclusions, de « caisse de résonance » à mon client.
J’avais vu pour la première fois apparaître ce terme dans un livre consacré au K.G.B.
La caisse de résonance y était décrite comme une taupe dormante qui relaie de façon insidieuse la propagande de son clan politique.
Je serais donc qu’un dogmatique incapable de gérer les émotions de mes clients.
Et si, justement il ne fallait pas les gérer et, laisser aux parents qui se déchirent un espace pour hurler leur douleur et leur désespoir ?
Le plus extraordinaire :
1) C’est que la Cour d’appel a réformé à ma demande une ordonnance de non conciliation et m’a donné gain de cause en ordonnant l’alternance.
2) La Cour d’Appel a rédigé son arrêt en utilisant du début jusqu’à la fin le terme de garde alternée au lieu de résidence alternée.
Tout ceci n’est pas anodin lorsque l’on sait que la « garde alternée » qui était une création jurisprudentielle n’existe plus naturellement, depuis la Loi du 2 mars 2004 mais que, surtout, elle avait été déclarée parfaitement illégale par un arrêt de la Cour de Cassation du 2 mai 1984.
Quid d’un pourvoi en cassation de la partie adverse ?
Les donneurs de leçon n’auront rien à payer.
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