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17 avril 2009

Commentaires

Christian FLEITZ

Je viens de subir la justice française au point de m'interroger sur ce que ce mot veut dire.
De mon concubinage reconnu, est né un enfant Nous avions acheté un bateau logement en 1993 dont j'assurais en grande partie le financement, en particulier, par la vente d'une petite propriété en Dordogne et d'un appartement à Saint-Mandé(94), ma part de la liquidation d'une communauté précédente, ainsi qu'une prime de retour en Fance apres de annees de services extérieurs, soit 600.000F.

J'assurai une mise de fonds initial et le réglement des échéances (7500 F/mois) du prêt accordé pour cet acquisition, placee au nom de ma concubine le temps d'obtenir ses possibilites de prets, a sa charge des que possible de partager la propriete.

Agent du ministère des Affaire Etrangères, l'essentiel de ma carrière s'est déroulée hors de France.
Lors de notre séparation (j'étais en mission en Algérie), mes objets personnels -collections africaines, bibliothèques dont certains ouvrages d'éditions de tête, ouvrages scientifiques et résultats d'héritages familiaux- étaient restés à bord, suite à la demande de mon ex-concubine, «afin pour le moment, de ne pas perturber l'environnement de notre enfant» qui avait alors 5 ans. J'acceptais cet argument.
Durant toute notre vie commune, j'ai évidemment toujours participé financièrement à la vie commune, celle-ci étant totalement à ma charge lorsque ma concubine me rejoignait à l'étranger.

Après notre séparation, mon ex-concubine m'avait demande de l'aider financierement, afin de lui permettre de preparer une thèse. J'acceptais de continuer, comme par le passe de couvrir la totalite des echeances du pret obtenu pour l'achat du bateau-logement qu'elle habitait.
A mon retour en France, je demandais a mon ex-concubine la restitution de mes objets personels, ce qu'elle refusa, de meme qu'elle refusa un partage d'hebergement de mon fils, tout comme la propriété du bateau-logement.
Les procedures etaient donc inevitables.

En ce qui concerne mes objets personnels, le juge des referes m'accorda, sur un jour fixe, la possibilite de me rendre dans le bateau pour etablir, accompagne d'un huissier, voire d'un commissaire de police, l'inventaire de mes objets personnels. Mon ex-concubine, presente a bord, je devais l'apprendre ulterieurement, refusa d'ouvrir. Il semblerait que certaines precisions manquaient au jugement, rendant l'ouverture forcee.
Elle ne subit aucune conséquence de son refus d'obtempérer. Plus encore, les juges du fond estimèrent que leur collègue n'avait pas eu raison de permettre un acces au lieu pour la reconnaissance de mes objets personnels et qu'en la matiere l'adage de paresse « possession vaut droit» s'imposait, sans tenir compte des démandes écrites de mon ex-concubine du maintien en place pour un temps de ces obets, ni des photos, ni des témoignages attestant l'appartenance de ces objets et leur présences sur le lieu.
Bref, j'etais spolié et mon avocat me conseillait d'abandonner toute procédure, les magistrats de Creteil, comme ceux de Paris ne voulant pas creuser ce type d'affaires, d'autant que JE M'EN PRENAIS A UNE FEMME!

En ce qui concerne mon fils, d'une part, mes demandes répétées d'adapter l'indemnité d'entretien, établie à notre séparation sur un traitement de services exterieurs à la réalité de ma situation parisienne – traitement réduit des 2/3 du traiement - prirent 5 ans pour aboutir. Cela fait, je demandais alors au JAF, (toujours le même) une décision pour une application rétroactive de sa derniere décision qui correspondait une demande ancienne.
Sans exagérer, le JAF fut interloqué par ma demande qui pourtant me paraissait découler d'une logique évidente et d'une saine justice. Elle a même eu du mal à masquer son courroux. Evidemment, je fus debouter.
En ce qui concerne le partage de la garde de mon fils – à mon retour en France, j'avais choisi un logement avec une chambre qui lui était réservée, proche de son école- Je n'ai pu obtenir, après trois audiences, que l'accueil habituel d'1 week-end sur 2 et le partage des vacances scolaires.
Emigrant au Canada en juin 2009, mon fils devait me rejoindre au mois de juillet suivant, après mon depart, sa mère engagea une procédure en référé pour obtenir une modification du régime des congés et refusa de m'envoyer notre fils. Le jugement de cette action debouta mon ex-concubine, mais fut rendu fin aout, à la fin des congés scolaires! Cependant, ce jugement qui confirmait le régime de congés antérieurs, décidait que ceux de Toussaint et de Noel devaient être prévus chez moi: mon ex-concubine engagea aussitot une nouvelle procédure et refusa de se plier à ce dernier arret!
Une audience fut programmée au mois de mars, ne décidant rien, mais désignant un expert ''psychologique''.
Je dus me rendre en France a la demande de ce dernier. Il me recut 3/4 d'heure dont trente minutes servit à établir mon CV et un peu plus de 10 mn d'échange verbal.
Le résultat: mon fils qui avait passé une semaine avec moi avec un bonheur évident, ''aurait peur que je l'enlève s'il allait passer ses conges au Canada'', crainte redondante depuis notre séparation d'avec sa mère. C`était certainement une coïncidence......
A ce sujet, il m'est revenu les commentaires de monsieur de Montgolfier au sujet des experts judiciaires, qui répondraient, pour la plupart, aux attentes des magistrats qui les avaient désignés.

Par ailleurs, le systéme judiciaire canadien est réputé pour sa rigueur en matière de gestion des enfants, de plus, dans les cadre de mes activites professionnelles, j'ai été mis en charge des problèmes d'enlèvements d'enfants et me livrer une telle turpitude que l'enièvement constituerait un manquement déontologique, enfin et surtout, je n'ai jamais eu une telle intention, a priori nuisible a mon fils.
La décision du juge a été étonnante: elle prévoit le maintien du régime du partage des congés scolaires, mais en France et non ailleurs, en particulier pas au Canada ou j'habite. Il fallait donc, pour vivre des moments normaux avec mon fils, que je quitte mon épouse, que je loue un logement en France, que je mette mes chiens en garde dans un chenil.
Une sortie de France de mon fils était cependant possible mais avec l'autorisation expresse de sa mère qu'il fallait que je sollicite.
En revanche, le juge rappelait que mon fils ayant dit son attachement pour son père, la relation avec
ce dernier devait être favorisée, maintenue au mieux!
En revanche, la mère de mon fils peut, par contre, aller avec ce dernier là où elle le veut, sans même m'en avertir.
De fait ces dispositions me coupe de mon fils.
Par ailleurs, japrès une carrière administrative au cours de laquelle il m'a été reconnu une grande rigueur, j'ai trouvé particulièrement insultant d'être soupçonné sans la moindre preuve d'intentions criminelles à l'encotre de mon fils, contraint de me soumettre au bon vouloir de la mère de mon fils pour pouvoir acceillir ce dernier sur mon lieu de vie.

En ce qui concerne un remboursement d'une partie de ma participation a l'achat du bateau-logement, malgre les preuves de mes paiements très importants, et de mes participations permanentes à l'entretien du ménage quand je n'assumais pas seul ce dernier, je suis en procedure de cassation, la premiere instance et l'appel m'ayant débouté dans mes demandes d'une juste compensation, mon ex-concubine vivant toujours dans ce lieu.

Enfin, j'observe que le seul jugement que je considère de bon sens, celui qui, en référé, prévoyait une procédure de récuperation de mes objets personnels, relevait d'un magistrat masculin, pour le reste, je n'ai eu affaire qu'à des magistrat/es/ que j'ai souvent eu le sentiment d'amuser par mes prétentions à la justice, générant parfois leur hostilité évidente, quand je voulais lier avec logique les aberration des éléments présentés par la partie adverse.....

Ce que vous évoquez ne peut donc pas m'étonner

parentpourtoujours

le 17 août 1563, devant le Parlement de Rouen, le chancelier Michel de l'Hospital exaltait l'impartialité comme la première vertu du juge :
« Messieurs, je ne parlerai de préceptes qui enseignent la manière de bien juger ; car vous en avez les livres pleinz : vous admonesteray seulement comme vous debvez vous composer et comporter en vos jugemens, sans blasme, tenant la droicte voye, sans décliner à dextre, ny à senestre… Si ne vous sentez assez forts et justes pour commander vos passions, et aimer vos ennemys selon que Dieu commande, abstenez-vous de l'office de juges »

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