Monsieur le Président,
En 2004 alors que vous étiez Ministre de l’intérieur vous êtes intervenu à la suite d’une énième bavure judiciaire pour déclarer urbi et orbi :
" Les Juges doivent payer pour leurs fautes ".
Trois ans après, vous êtes devenu notre Président.
Nous sommes en 2010 et, rien n’a changé.
Le Juge d’instruction d’OUTREAU qui a dévasté la vie de plus de 10 personnes coule actuellement des jours heureux et paisibles en qualité de substitut du Procureur de la République dans un des plus grands tribunaux de France.
Que pouvions-nous attendre de son très médiatique procès, le bon sens populaire rappelant régulièrement que les loups ne se mangent pas entre eux.
Les quelques 60 Magistrats qui ont eu à connaître de cette affaire en particulier comme membres de la Chambre de l’Instruction dont dépend ce Juge et qui n’ont décelé aucune erreur n’ont jamais été poursuivis ni inquiétés.
Je passe sur les nombreuses incohérences de décisions que je m’évertue à dénoncer dans mes chroniques.
La dernière en date dépasse l’entendement.
Nous présentons en tentative de conciliation à un Juge un dossier démontrant qu’un fonctionnaire au traitement mensuel de 1 600 € est en situation de surendettement en grande partie due aux dépenses inconsidérées de son épouse.
Le plan d’apurement le contraint actuellement à régler mensuellement 1 300 €.
Au cours de cette audience, une de mes collaboratrices présente un dossier complet parfaitement côté, pièces à l’appui prouvant en particulier que, l’épouse étrangère a commandé des plans à un architecte de son pays pour s’y faire édifier une résidence... !
Parallèlement, elle déclare n’avoir aucun revenu si ce n’est, avec le plus grand sérieux, quelques subsides non déclarés récoltés le dimanche matin sur un marché.
En fait, elle avoue au Juge, qui ne bronche pas, qu’elle travaille comme il est communément permis d’appeler " au noir ".
Parallèlement, elle ment et ne respecte pas le principe de loyauté en « omettant » de déclarer qu’elle perçoit 1 300 € d’aides diverses et variées.
Le couperet tombe : le fonctionnaire est condamné à verser une pension alimentaire de 300 € soit 100 € pour chacun de ses enfants et 100 € pour sa femme.
Si l’on fait un rapide calcul, il est actuellement en déficit de 100 € par mois alors que, sa femme qui ne travaille pas dispose à minima de 1 600 €.
A aucun moment dans l’ordonnance les éléments que nous avons déposés ne sont repris, d’où le sentiment d’injustice bien compréhensible de ce plaideur.
Je suis sûr que, le Magistrat qui a rendu sa décision ne se souvient même plus du nom de ce fonctionnaire qui, à 50 ans ne vit que, grâce à ce que lui donnent ses parents âgés respectivement de 75 et 76 ans.
Ne pensez-vous pas, Monsieur le Président, qu’il serait temps de respecter votre promesse de 2004.
La suppression du Juge d’Instruction est peut-être essentielle pour vous, la création d’une responsabilité professionnelle personnelle pour celles et ceux qui, investis d’un pouvoir immense en use à mauvais escient est encore beaucoup plus importante pour tous ceux qui ont voté pour vous mais également pour les autres.
En espérant naïvement une réaction de votre part ou de votre entourage,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mon profond respect.
En 2004 alors que vous étiez Ministre de l’intérieur vous êtes intervenu à la suite d’une énième bavure judiciaire pour déclarer urbi et orbi :
" Les Juges doivent payer pour leurs fautes ".
Trois ans après, vous êtes devenu notre Président.
Nous sommes en 2010 et, rien n’a changé.
Le Juge d’instruction d’OUTREAU qui a dévasté la vie de plus de 10 personnes coule actuellement des jours heureux et paisibles en qualité de substitut du Procureur de la République dans un des plus grands tribunaux de France.
Que pouvions-nous attendre de son très médiatique procès, le bon sens populaire rappelant régulièrement que les loups ne se mangent pas entre eux.
Les quelques 60 Magistrats qui ont eu à connaître de cette affaire en particulier comme membres de la Chambre de l’Instruction dont dépend ce Juge et qui n’ont décelé aucune erreur n’ont jamais été poursuivis ni inquiétés.
Je passe sur les nombreuses incohérences de décisions que je m’évertue à dénoncer dans mes chroniques.
La dernière en date dépasse l’entendement.
Nous présentons en tentative de conciliation à un Juge un dossier démontrant qu’un fonctionnaire au traitement mensuel de 1 600 € est en situation de surendettement en grande partie due aux dépenses inconsidérées de son épouse.
Le plan d’apurement le contraint actuellement à régler mensuellement 1 300 €.
Au cours de cette audience, une de mes collaboratrices présente un dossier complet parfaitement côté, pièces à l’appui prouvant en particulier que, l’épouse étrangère a commandé des plans à un architecte de son pays pour s’y faire édifier une résidence... !
Parallèlement, elle déclare n’avoir aucun revenu si ce n’est, avec le plus grand sérieux, quelques subsides non déclarés récoltés le dimanche matin sur un marché.
En fait, elle avoue au Juge, qui ne bronche pas, qu’elle travaille comme il est communément permis d’appeler " au noir ".
Parallèlement, elle ment et ne respecte pas le principe de loyauté en « omettant » de déclarer qu’elle perçoit 1 300 € d’aides diverses et variées.
Le couperet tombe : le fonctionnaire est condamné à verser une pension alimentaire de 300 € soit 100 € pour chacun de ses enfants et 100 € pour sa femme.
Si l’on fait un rapide calcul, il est actuellement en déficit de 100 € par mois alors que, sa femme qui ne travaille pas dispose à minima de 1 600 €.
A aucun moment dans l’ordonnance les éléments que nous avons déposés ne sont repris, d’où le sentiment d’injustice bien compréhensible de ce plaideur.
Je suis sûr que, le Magistrat qui a rendu sa décision ne se souvient même plus du nom de ce fonctionnaire qui, à 50 ans ne vit que, grâce à ce que lui donnent ses parents âgés respectivement de 75 et 76 ans.
Ne pensez-vous pas, Monsieur le Président, qu’il serait temps de respecter votre promesse de 2004.
La suppression du Juge d’Instruction est peut-être essentielle pour vous, la création d’une responsabilité professionnelle personnelle pour celles et ceux qui, investis d’un pouvoir immense en use à mauvais escient est encore beaucoup plus importante pour tous ceux qui ont voté pour vous mais également pour les autres.
En espérant naïvement une réaction de votre part ou de votre entourage,
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mon profond respect.
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